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« A Beautiful Accident », intelligence artificielle et culture technologique au Trondheim kunstmuseum en Norvège

Jusqu’au 6 mai 2018, la 5ème biennale de Trondheim présente avec Meta.morf 2018, l’exposition « Un bel accident » qui nous confronte aux sujets pressants auxquels nous nous confrontons en nous dirigeant vers une époque proche où intelligence artificielle et machines autonomes régies par des algorithmes deviennent une partie de nos vies et de nos corps.

La 5ème Biennale de Trondheim, Meta.morf 2018 avec « A Beautiful Accident » vise un large public ainsi que des artistes, des designers, des créateurs et des penseurs. Ensemble, Meta.Morf veut rechercher, imaginer et spéculer sur la façon dont nous regardons l’avenir de l’humanité dans le contexte d’une culture technologique écrasante qui nous donne les outils pour changer notre avenir. L’exposition est présentée par Alex Adriaansens et co-présentée par Espen Gangvik et Angelica D. Schmitt.

Aujourd’hui, nous avons atteint le point où toute l’existence de notre civilisation et de nos espèces dépend de l’entretien de l’infrastructure technologique, ce qui nous permet d’affirmer que nous sommes entrés dans une nouvelle phase de dépendance. Dans le même temps, cette technologie est devenue le nouvel environnement. Nous sommes maintenant confrontés à un type de nature entièrement nouvelle, dans lequel la biologie et la technologie sont étroitement liées et où les acteurs humains et non humains luttent les uns contre les autres pour la suprématie. Cette Nature 2.0 n’est pas seulement une mise à jour, c’est évidemment une situation fondamentalement nouvelle, qui met une fois de plus au défi notre civilisation existante d’entreprendre d’énormes processus d’adaptation.

Dans «A Beautiful Accident», «The Council» de Frederik De Wilde (BE) prend la sculpture « Le Penseur de Rodin » comme point de départ pour demander ce à quoi le Penseur penserait aujourd’hui. «Axon» de Joris Strijbos reflète les réseaux de neurones comme des séquences d’impulsions électriques qui, selon Jeff Hawkins, pourraient éventuellement conduire à la création de machines autonomes et créatives. L’œuvre «Different Ways to Infinity – DWI» de Félix Luque Sánchez (BE), apportera à l’expérience, visible et audible, les aspects métaphysiques de la science.

Plus d’informations ici

1/ Felix Luque Sanchez, « DWI », installation, 2016 @ GRIDSPACE
2/ Joris Strijbos, « Axon », installation, 2016. Photo par Bresadola + Freese/ drama-berlin.de for NOME