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« L’Invention de Morel ou la Machine à images », art cinétique et nouvelles technologies à la Maison de l’Amérique Latine à Paris

SLIDERS_lab - "TMWKTM", 2009-2015

Masaki Fujihata - "Morel’s Panorama", 2003

Du 16 mars au 21 juillet 2018, la Maison de l’Amérique Latine présente une exposition inédite, intitulée « L’Invention de Morel ou la Machine à images », conçue par et sous le commissariat de Thierry Dufrêne, à partir du roman « L’Invention de Morel » de l’écrivain argentin Adolfo Bioy Casares (1914‐1999).

En réunissant des œuvres de toutes natures comme des photographies, installations, vidéo‐projections, hologrammes, œuvres cinétiques et bande‐dessinée de quinze artistes venus du monde entier, celle‐ci met en lumière l’influence majeure qu’exerça ce roman d’anticipation sur plusieurs générations de créateurs. Cette exposition interroge la manière dont les artistes contemporains se réapproprient, à la suite de Bioy Casares, le rêve d’une duplication de notre monde qui en garantirait l’éternité.

Sans être une illustration de l’œuvre littéraire de Bioy Casares, l’exposition « L’Invention de Morel ou la Machine à images » entend provoquer chez le visiteur les mêmes questionnements que ceux auxquels se trouve confronté le personnage du fugitif dans le livre paru en 1940 : quelle est la réalité des images, qu’est‐ce que l’immatérialité, peut‐on être amoureux d’une image ? Les artistes, dont certains ont créé une œuvre spécialement pour l’exposition, déplacent sans cesse le roman vers leurs propres horizons, comme le fera encore le regarder dans l’interaction avec les œuvres.

Le duo SLIDERS_Lab présente une installation cinématographique générative réalisée d’après la première version d’un film d’Alfred Hitchcock : « The man who knew too much » utilise l’écriture numérique pour une projection aléatoire dans l’espace. Réalisé spécialement pour l’exposition, le théâtre optique « Sans Titre » de Pierrick Sorin donne vie aux personnages‐hologrammes de « L’invention de Morel ». Il met en scène ces présences étranges, ces images parfaites et fait vivre au spectateur la même expérience de l’illusion que celle vécue par le fugitif.

Artistes : Michel Bret/Edmond Couchot, Luc Courchesne, Jean‐Louis Couturier (A.Jihel‐JLC), Frédéric Curien / Jean‐Marie Dallet (SLIDERS_Lab), Nicolas Darrot, Leandro Erlich, Masaki Fujihata, Piotr Kowalski, Julio Le Parc, Rafael Lozano‐Hemmer, Jean‐Pierre Mourey, Stéphanie Solinas, Pierrick Sorin.

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