Carla Gannis est une artiste new-yorkaise fascinée par la sémiotique numérique et la situation de l’identité dans les terrains incertains du physique et du virtuel. Elle a obtenu un MFA en peinture à l’Université de Boston, et est actuellement professeur au Département des Arts Numériques à l’Institut Pratt. Dès son arrivée à New-York, à la fin des années 1990, Gannis a commencé à incorporer des éléments numériques dans sa pratique qui était à l’époque principalement picturale. Depuis, elle a exploré de manière éclectique le domaine de l’ « Internet gothique », questionnant la communication en réseau, l’histoire de l’art à l’ère de Google et la fiction spéculative pour donner vie à des visions sombres et souvent humoristiques de la condition humaine. Le travail de Gannis a fait l’objet de nombreuses expositions et présentations personnelles à l’international : « Lady Ava Interface, Sunrise Sunset » au Whitney Museum de New-York, « Portraits in Landscape, Midnight Moment » au Times Square Arts de New-York, « Until the End of the World » à la DAM Gallery de Berlin, « A Subject Self-Defined » à la Galerie TRANSFER, Brooklyn et « The Garden of Emoji Delights » au Hudson River Museum, Yonkers. Son travail a également été mentionné de nombreuses fois dans la presse et dans des publications telles que ARTnews, The Creators Project, Wired, FastCo, Hyperallergic, Art F City, le Wall Street Journal, le New York Times et le LA Times. Elle a participé à différentes initiatives dédiées aux intersections entre l’art, la technologie, l’éducation et la culture en réseau, dont « Let’s Get Digital » au Metropolitan Museum of Art de New York et « Cogency in the Imaginarium » à la School of the Art Institut de Chicago. La fiction spéculative de Gannis a été incluse dans « DEVOURING THE GREEN:: fear of a human planet: a cyborg / eco poetry anthology », publiée par Jaded Ibis Press en 2015, et son livre d’artiste de réalité augmentée intitulé « The Selfie Drawings » a reçu le Founder’s Award du Lumen Prize en 2016.