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Quatre pavillons virtuels incontournables à voir lors de la biennale The Wrong New Digital Art 2018

Depuis 2013, la Biennale The Wrong New Digital Art expose la culture numérique, ouverte à participation, et divisée en sites en ligne et hors ligne à travers le monde. Pour cette nouvelle édition, plus de 1.500 artistes se sont réunis au sein de pavillons afin de montrer leurs travaux.

Fondée par David Quiles Guilló, The Wrong est une biennale d’art décentralisée régie par le conseil The Wrong. La biennale en ligne s’organise autour de pavillons et d’espaces virtuels au sein desquels les œuvres numériques sélectionnées sont exposées.

La philosophie de la biennale The Wrong est de créer et promouvoir l’art numérique contemporain avant-gardiste auprès d’un public plus large à travers un événement bi-annuel rassemblant une vaste sélection d’œuvres numériques et intégrant les jeunes artistes et commissaires de la scène artistique d’aujourd’hui.

Voici notre sélection de pavillons incontournables à explorer lors de la Biennale The Wrong New Digital Art 2018. Cette biennale est visible jusqu’au 31 janvier 2018.

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Commissionnée par Ellectra Radikal et Michaël Borras A.K.A Systaime, «ϟℙ∀ℳℳ▁ℙϴШ€ℜ» identifie les chemins que les artistes tracent sur les réseaux sociaux à la convergence de plusieurs disciplines numériques, pour identifier les liens entre les différents groupes de pratiques et de recherches.

« Autocomplete (Demo) » de Benjamin Gaulon émule votre souris et votre clavier. Le logiciel déplace la souris de l’utilisateur vers la zone Spotlight, recherche Safari, ouvre l’application, démarre un nouvel onglet, tape « www.google.com » et écrit les requêtes de recherche de manière aléatoire à partir d’une base de données qui est ensuite autocomplétée par la fonction Google Autocomplete.

spamm.fr

Postinternet.art

Le pavillon « Postinternet.art » explore l’idée que les arts et la critique se réfèrent à la société et aux modes d’interaction suite à l’adoption généralisée de l’Internet. Cette exposition est organisée par Juha van Ingen et Jarkko Räsänen en collaboration avec la FISH Gallery / FixC.

Au sein de ce pavillon, Gretta Louw montre « Face-Swap Archive » comme une exploration du monstrueux d’un point de vue algorithmique. Alors que la plupart des applications de selfie font appel à notre vanité, nous offrant des versions attrayantes et sympathiques de nous-mêmes, la technologie « swap face » offre le contraire: un aperçu horrifiant de nous-mêmes déformé à travers une lentille algorithmique.

Postinternet.art

Homeostasis Lab

« Homeostasis Lab » a été fondé à Sao Paulo dans le cadre de la Biennale The Wrong New Digital Art. L’Homeostasis Lab est un terrain fertile pour l’art et vise à être la plus grande exposition d’art numérique de tous les temps. Cette exposition est commissionnée par Juha van Ingen et Jarkko Räsänen.

Lesia Vasylchenko présente dans ce pavillon « Waterfall 00:05:01 », une combinaison de vidéos alliant données et photographie. Il s’agit d’une prise de vue vidéo d’une chute d’eau qui a été transformée en une image à balayage de fente en utilisant des algorithmes informatiques.

homeostasislab.com

Empty Vessels, Vulnerable Bodies

Commissionnée par [ANTI] MATERIA et Doreen A. Ríos, « Empty Vessels, Vulnerable Bodies » est une compilation d’œuvres numériques qui se concentrent sur le corps. Le corps en tant qu’être génératif, en tant qu’être transformateur, en tant qu’être créateur et en tant qu’être abstrait. Cette exposition met en exergue les limites de la représentation, ainsi que la relation entre l’artiste et le spectateur à travers un vaisseau (corps) qui peut être possédé par les deux (indistinctement et sans un timing défini) tout en étant simultanément transformé et absorbé par l’écran.

Inspiré par les classiques de la fin de la Renaissance et éclairé par l’androgynie, l’érotisme et l’art traditionnel, « Lovers » de Diogo de Tita crée une conversation profonde sur la sensualité, la subtilité du corps et la relation entre la sculpture et les environnements numériques.

Empty Vessels, Vulnerable Bodies

Plus d’information ici

Photo de couverture par Yoshi Sodoeka pour The Wrong