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Art et Science : « Le Rêve des Formes » quand Le Fresnoy investit le Palais de Tokyo à Paris jusqu’au 10 septembre 2017

Marie Jeanne Musiol - Nebuleuses Vegetales Corps de lumiere no°665 2005-2017

Annick Lesne et Julien Mozziconacci - Human Genomics 2017

Pour ses 20 ans, Le Fresnoy présente l’exposition Le Rêve des formes au Palais de Tokyo du 14 juin au 10 septembre 2017. L’exposition est conçue comme un paysage imaginaire, un jardin monstrueux où se cultivent des formes périssables et des surfaces en germination, des organismes protubérants et de plates silhouettes.

Les artistes et chercheurs rassemblés dans Le Rêve des formes témoignent de leur rencontre avec de nouvelles possibilités de représentation, issues de découvertes scientifiques et techniques récentes, qui bouleversent notre façon de voir. En renouvelant grâce à cela le champ du perceptible – nanotechnologies, imagerie de synthèse, scan 3D, stéréolithographie… – ces nouvelles visualisations nous laissent présumer des géométries encore inconnues.

Des images, des transcriptions, des modélisations, des formes spéculatives produites par les inventeurs et savants des sciences prospectives, issues des mathématiques, de la physique, de la biologie, de l’optique ou de la chimie par exemple, rejoignent ou inspirent des œuvres qui résultent des greffes opérées entre art et science, entre spéculation et invention, par une vingtaine d’artistes contemporains.

L’exposition « Le rêve des formes. Art et Science» proposée au Palais de Tokyo, pour l’été 2017, projette de confronter des œuvres d’art contemporain en provenance de toutes les disciplines, à des objets issus des divers domaines de la représentation et de l’imagerie scientifiques. Ces dernières, à l’égal des œuvres d’art, en dialogue avec elles et mêlées à elles sans distinction d’origine, seront offertes à la curiosité, à l’imagination, à la contemplation, du public traditionnel de l’art, sollicitant son sens spéculatif et ludique. On découvrira qu’entre les arts et les sciences, entre l’imagination créatrice et la recherche de la vérité scientifique, les rencontres sont nombreuses, inattendues, fécondes et édifiantes.

Au sein de cette exposition, ces formes de vie primitives font écho au caryotype humain formalisé par les biologistes. Annick Lesne et Julien Mozziconacci permettent une visualisation de la structure tridimensionnelle des 23 chromosomes humains grâce à leur oeuvre « Human Genomics ».

Commissaires d’exposition : Alain Fleischer, Claire Moulène

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