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« Error – The Art of Imperfection » le festival Ars Electronica 2018, quelle place pour l’erreur dans l’idéal numérique ?

Ars Electronica 2017 - Lien-Cheng Wang "Reading Plan" - © A. Fizir pour ArtJaws

Ars Electronica 2017 - Maja Smrekar, "Hybrid Art – K-9_topology" - © A. Fizir pour ArtJaws

Ars Electronica, le plus ancien et le plus grand événement d’art nouveaux médias au monde, festival de musique, vitrine pour la créativité et l’innovation, et terrain de jeu pour la prochaine génération, présentera sa nouvelle édition imaginée autour de la thématique « Error – The Art of Imperfection » du 6 au 10 septembre 2018, à Linz, sous la houlette de son emblématique et historique directeur artistique Gerfried Stocker.

Cette année encore des centaines d’artistes, scientifiques, ingénieurs, concepteurs, technologues, entrepreneurs et activistes sociaux du monde entier se réuniront à Linz, à l’occasion d’Ars Electronica, afin d’étudier collectivement les actuelles interdépendances technologiques et sociales. Le programme se déroulera publiquement avec des participants d’horizons différents, l’objectif principal d’Ars Electronica depuis sa création est de quitter les lieux classiques consacrés à la culture et à la connaissance en organisant un festival international d’art, de technologie et de société dans la sphère publique, notamment le centre-ville de Linz.

Avec la thématique « Error – The Art of Imperfection », Ars Electronica explorera cette année le rôle de l’erreur dans notre société. À quel moment une erreur devient-elle une faute, un échec, et qu’est-ce qui en fait une source louée d’idées et d’inventions sans précèdent ? Quand une erreur est-elle un oubli et quand est-ce une tromperie intentionnelle, un faux ? Une erreur est un décalage par rapport à ce que nous attendons, une déviation de la norme … mais alors quelle est la norme et qui l’établit ? Une erreur n’est pas forcement une faute, elle peut au contraire devenir une opportunité !

Mais à quel point pouvons-nous invoquer la tolérance pour ce type de déviations, et est-ce suffisant pour que la distance et la latitude qui sont nécessaires pour libérer une puissance productive soit exploitable pour l’innovation sociale et économique ? Ou alors allons-nous nous laisser égarer par la rhétorique populiste de la peur et de la réputation ? En observant la situation actuelle, l’impression que quelque chose aurait mal tourné dans la révolution numérique et dans le XXIe siècle est très présente. Des millions de personnes ont l’impression d’avoir été trompées dans leur souveraineté sur leurs données et sur leur vie privée. La tromperie et la fausseté sont devenues des réalités de la vie quotidienne et influencent le sentiment partagé et le processus de formation de l’opinion publique. Une anxiété diffuse d’être laissé de côté par la dynamique rapide du développement plane au-dessus de tout. Le rêve d’un beau monde numérique était-il donc une erreur et comment pouvons-nous sauver ce rêve ?

Source Ars Electronica / Plus d’informations ici