Eduardo Kac est internationalement reconnu pour ses œuvres interactives sur le Net et sa pratique en bio art. Dans les années 80, pionnier de l’art des télécommunications pré-Internet, Eduardo Kac (prononcer “Katz”) est reconnu au début des années 90 avec ses œuvres radicales dans le domaine de la téléprésence. Eduardo Kac propose un “art transgénique” à base d’organismes génétiquement modifiés à des fins artistiques. Après avoir défrayé la chronique avec le projet d’un lapin fluorescent vert (GFP Bunny (2000), ensuite nommé Alba), il s’interroge, dans ses installations Genesis (1999), Le Huitième Jour (2001), et Move 36 (2002/2004), sur les croyances modernes. Dans Genesis, Kac incite les participants à provoquer des mutations génétiques en temps réel, proposant un perfide et déstabilisant jeu par internet. Son œuvre a été l’objet de nombreuses expositions aux Etats-Unis, en Europe, en Amérique du Sud, et en Asie. Kac utilise des supports variés pour créer des formes hybrides à partir des opérateurs conventionnels des systèmes de communication existants. Il fait intervenir les participants dans des situations comprenant des éléments comme la lumière, le langage, des lieux éloignés les uns des autres, la télérobotique, la vidéo conférence, les éléments biologiques, la vidéo, l’échange et la transformation de l’information au travers des réseaux. Il se base fréquemment sur les interventions des participants et l’inachèvement indéfini des situations. Son œuvre est un encouragement aux interactions dialogiques et est une mise en confrontation de problèmes complexes comme l’identité, la communication, la médiation, et la responsabilité.